Dans la soirée du 5 décembre, un incendie s'est déclaré dans une chartreuse du XVIIIe siècle située à La Bachellerie, en Dordogne, marquant les esprits des habitants et des passionnés de patrimoine. Ce bâtiment, inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques, a été lourdement endommagé, avec des dégâts affectant presque l'intégralité de ses 500 m², malgré les efforts courageux des sapeurs-pompiers.
Plus d'une cinquantaine de pompiers, épaulés par 17 camions de lutte contre l'incendie, ont répondu à l'appel d'urgence. Les équipes, venues de Lardin, Thenon, Terrasson, Sarlat, Périgueux et d'autres communes, ont rapidement mis en place un dispositif efficace pour tenter de préserver une aile de l'édifice. Heureusement, aucune victime n'est à déplorer, bien que l'origine de cet incendie semble être accidentelle, selon les premières constatations.
Au fil des heures, la lutte contre les flammes s'est intensifiée, et au petit matin du 6 décembre, l'incendie était enfin sous contrôle. Les pompiers sont restés sur place pour éteindre les derniers foyers, veillant ainsi à éviter tout risque de reprise du feu. "Nous avons été mobilisés en urgence et avons agi rapidement pour empêcher l'extension des flammes vers des secteurs sensibles", a souligné l'un des commandants sur les lieux.
Ce sinistre a suscité une vive émotion, notamment chez les historiens et les amoureux du patrimoine, qui voient dans ce drame une perte inestimable pour la culture locale. "Chaque vestige historique détruit est une page de notre histoire qui se tourne", a déclaré un expert en patrimoine. La chartreuse était un témoignage précieux d'une époque révolue, et sa destruction est un coup dur pour la mémoire collective de la région.
Alors que des enquêtes sur les circonstances de cet incendie débutent, les habitants espèrent que des mesures vont être prises pour préserver le reste de leur héritage architectural. Les associations locales se mobilisent déjà pour organiser des collectes de fonds afin de soutenir la restauration de sites historiques digitaux, et ainsi, maintenir vivante la mémoire des bâtiments désormais disparus.







