Le dernier conseil municipal de l'année à Nantes, tenu le 5 décembre 2025, a mis en lumière les préoccupations croissantes face à l'augmentation des trafics de drogue et des coups de feu nocturnes. Le maire, Johanna Rolland, a été confrontée à une opposition énergique de la part des élus qui ont exprimé leurs inquiétudes quant à la sécurité dans la ville.
Foulques Chombart de Lauwe, leader du groupe Les Républicains, n'a pas hésité à pointer du doigt un supplément controversé publié dans Ouest France, affirmant que la situation s'aggravait pendant que la municipalité clamait le contraire. Guillaume Richard, membre du groupe Horizons, a également soulevé la question des coups de feu fréquents dans des quartiers comme Pirmil, rappelant que « le déni devient votre méthode ».
Les discours lors du conseil ont été passionnés. Les élus de l'opposition, tout en saluant le travail des forces de l’ordre, demandent des résultats plus tangibles face à une montée alarmante des violences. Selon une enquête menée par Police Actualités, 35% des habitants de Nantes se sentent moins en sécurité qu'il y a deux ans.
Pour Christine H. de l'association « Nantes Est Sécurisée », la situation « appelle à une reconsidération des dispositifs de sécurité. Il est urgent d'améliorer la présence policière et de multiplier les initiatives communautaires ». La mairie, de son côté, mise sur une politique de prévention et des investissements dans l'éclairage public pour dissuader les comportements délinquants.
Cette tension dans le débat public ne fait qu'illustrer les défis persistants que rencontre Nantes, une ville en pleine mutation, mais qui souffre encore des effets d'une insécurité croissante. La balle est désormais dans le camp des élus pour trouver des solutions adaptées et rassurer les électeurs.







