Le 6 décembre, un foyer de travailleurs à Pretoria, en Afrique du Sud, a été le théâtre d'une fusillade tragique qui a fait au moins 10 victimes, dont un enfant de trois ans. Les forces de police ont rapporté que des hommes armés ont ouvert le feu sur des employés, touchant 25 personnes et laissant 14 d'entre elles hospitalisées. Parmi les tués, deux adolescents de 12 et 16 ans renforcent l'horreur de cet événement.
"Je peux confirmer qu'au total, 25 personnes se sont fait tirer dessus", a déclaré Athlenda Mathe, porte-parole de la police, sans fournir d'informations sur les suspects ou le mobile de cette attaque. Aucun suspect n'a été arrêté jusqu'à présent, laissant la communauté dans l'angoisse.
Cet incident est le dernier en date d'une série de fusillades de masse qui ont profondément choqué l'Afrique du Sud, un pays qui lutte depuis longtemps contre des niveaux élevés de criminalité et de violence. Selon des statistiques policières, environ 63 meurtres ont lieu chaque jour dans le pays, un chiffre alarmant qui pousse les habitants à se demander quel avenir les attend.
Les experts s'accordent à dire que la situation est aggravée par la circulation massive d'armes, tant légales qu'illégales. La Commission de la vérité et de la réconciliation souligne le besoin urgent de réformes visant à contrer la criminalité organisée et à renforcer la sécurité publique.
En parallèle, le ministre de la Police, Bheki Cele, a promis de mener des enquêtes approfondies sur ces violences. "Nous ne tolérerons aucune forme de violence dans notre pays. Chaque vie compte", a-t-il affirmé dans une déclaration récente, appelant également à une mobilisation collective pour mettre fin à cette spirale de violence.
La communauté de Pretoria, déjà éprouvée par d'autres attaques récentes, se retrouve à nouveau en état de choc. Les habitants exigent des réponses et des actions concrètes pour protéger leur sécurité et retrouver un semblant de normalité.







