À Sablé-sur-Sarthe, Myriam Beugnon, infirmière de 33 ans, a pris une décision qui change la donne pour beaucoup de femmes : congeler ses ovocytes. Dans un monde où les priorités évoluent, elle souhaite garder sa liberté tout en se laissant la possibilité d'envisager une grossesse dans les années à venir.
« Je vis en couple, et pour l’instant, nous ne ressentons pas le besoin d’avoir des enfants, mais cela pourrait changer », explique la jeune professionnelle. Ce choix personnel n’est pas juste une tendance. Il répond également à une réalité sociétale où de plus en plus de femmes privilégient leur carrière ou souhaitent simplement plus de temps avant de fonder une famille, selon des études récentes de Ouest-France.
Myriam ajoute : « Mon compagnon me soutient dans cette démarche, mais je l’aurais fait même si j’avais été seule. Cela me permet de vivre sereinement cette période de ma vie sans la pression de l’horloge biologique. » Des experts en fertilité, comme le Dr Dupont, soulignent que la congélation des ovocytes est devenue une option de plus en plus recommandée pour permettre aux femmes de prendre le temps qu’elles souhaitent avant de devenir mères.
En effet, le phénomène touche un nombre croissant de femmes dans la trentaine, avec un intérêt particulier dans les grandes villes françaises où la carrière est souvent favorisée au détriment de la maternité précoce. Selon un rapport de l'Le Monde, le stress lié à la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle pousse de nombreuses femmes à envisager la congélation de leurs ovocytes comme une assurance pour l’avenir.
Pour Myriam, cette décision représente bien plus qu’une simple option médicale, c’est une affirmation de son autonomie et un message fort sur la réalité contemporaine des femmes. En se forgeant un avenir sur ses propres termes, elle s’inscrit dans un mouvement sociétal qui encourage la prise de décision éclairée sur la maternité et les choix de vie.







