Les agriculteurs français sont de nouveau en émoi face aux mesures prises par le gouvernement concernant la dermatose nodulaire contagieuse, une maladie impactant gravement les élevages bovins. La stratégie mise en place, qui inclut l'abattage préventif de troupeaux, suscite un vif mécontentement parmi les éleveurs. À Bordes-sur-Arize, un troupeau de 200 vaches a été abattu, déclenchant des manifestations massives d'agriculteurs qui s'opposent fermement à ces décisions.
Des blocages ont été signalés dans plusieurs régions, en particulier dans le Sud-Ouest, illustrant l'ampleur de la mobilisation. Selon la Confédération paysanne, la gestion sanitaire choisie est alarmante et pourrait mener à des conséquences irréversibles pour les agriculteurs. Les syndicats appellent à des actions de blocage à l’échelle nationale pour faire entendre leur voix et revendiquer une approche différente.
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a soutenu la position officielle du gouvernement, déclarant que "l'abattage est la meilleure solution pour endiguer la maladie", mais cette position n'est pas partagée par tous. De nombreux agriculteurs, comme José Pérez, président de la Coordination rurale, affirment qu'il est possible de mieux gérer la situation sans recourir à l'abattage massif.
Les acteurs du secteur agricole demandent une réévaluation des politiques en matière de santé animale. Ils mettent également en avant que l'accord commercial avec le Mercosur pourrait aggraver leur situation, d'où l'importance d'une mobilisation constante face à cette crise qui ne fait que croître.
Alors que les autorités continuent de faire face à cette colère grandissante, les agriculteurs espèrent que leurs protestations entraîneront un changement de cap significatif. La lutte pour la pérennité de leur métier et la protection de leurs ressources reste au cœur de toutes les préoccupations.







