Le procès de Saïd Belabbas, âgé de 39 ans, s'est ouvert devant la cour d'assises de Loire-Atlantique, où il est accusé du meurtre de son ex-conjointe, Amélie Thomas, survenu en octobre 2022 à Trignac. Au premier jour de cette audience, Belabbas a fait une confession inattendue, affirmant : « Je reconnais avoir tué Amélie Thomas. » Ces mots, prononcés lors de l'ouverture du procès, représentent un tournant significatif après des années de dénégation.
Traditionnellement, l'accusé avait maintenu qu'il n'était pas responsable, évoquant un état mental préoccupant de la victime, avec des allusions à une « dépression » et des pensées suicidaires. Pourtant, lors du procès, les choses prennent une tournure différente. Belabbas est jugé pour avoir mis fin à la vie d'Amélie dans la nuit du 7 au 8 octobre 2022, avant de tenter de déguiser le meurtre en suicide par pendaison.
Les éléments de l'enquête avaient rapidement pointé vers lui, et dès les premiers jours de l'affaire, des témoins avaient rapporté une dynamique troublante dans leur relation. L'analyse psychologique de la personnalité de l'accusé a suscité de vives discussions parmi les experts, révélant des traits qui pourraient faire trembler la défense. Selon Jean-Pierre Dupont, psychologue, « les motifs derrière un acte aussi tragique méritent une exploration approfondie. L'issue pourrait ne pas être seulement judiciaire, mais également thérapeutique. » Cette perspective soulève des interrogations sur la responsabilité morale et éthique de l'individu dans un contexte de violence domestique.
La famille d'Amélie, spectatrice tragique de cette scène, espère trouver des réponses et un semblant de justice. Ouest-France a rapporté que la révélation de l'accusé pourrait être le début d'un processus de réconciliation pour les proches d'Amélie, qui cherchent désespérément à comprendre les événements tragiques qui ont abouti à sa mort. Le procès se poursuit jusqu'au 10 décembre, et la cour est attendue à examiner de près tous les aspects de cette affaire déchirante.







