Un début de mandature dynamique
Édouard Legras a pris les rênes de la chambre d’agriculture de Loir-et-Cher à la fin d'avril 2025. Sa priorité : recruter un nouveau directeur pour dynamiser l'institution. Les défis sont nombreux, mais avec une équipe plurielle rassemblant divers syndicats, la collaboration est au cœur de son approche. « Nous avons plus de terrains d’entente que de divergences, » affirme-t-il, soulignant l'importance d'une ouverture à tous les agriculteurs, même ceux sans affiliation syndicale.
Stéphanie Braconnier, directrice de la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire, occupera le poste de directrice en Loir-et-Cher, consacrant près de 50% de son temps à la région.
Un déménagement stratégique
Une des autres priorités d'Édouard est le déménagement de la chambre d’agriculture. Avec la volonté de réduire les coûts, la structure passera de 3.000 m² à 1.200 m² tout en restant à Blois. « Ces bâtiments ne sont plus adaptés à notre effectif de 65 personnes, » précise-t-il, tout en annonçant la mise en vente des locaux actuels.
Un avenir à redéfinir
Pour la mandature à venir, la feuille de route se concentre sur le rééquilibrage du budget, afin d'éviter une mise sous tutelle. « Il est impératif d’augmenter nos recettes tout en réduisant nos charges, par exemple en mutualisant certaines fonctions, » indique Legras. « On doit mieux se vendre et apporter une vraie valeur ajoutée aux agriculteurs. »
Le préfet de Loir-et-Cher a récemment proposé une feuille de route, incluant des actions prioritaires concernant l'eau et les défis rencontrés par les jeunes agriculteurs. Les enjeux liés à l'irrigation et les attaques dues aux gibiers figurent parmi les sujets d'actualité brûlants.
La création d'une foncière agricole pour faciliter l'installation de jeunes agriculteurs est également au programme, témoignant d’un engagement fort pour soutenir la nouvelle génération. Les actions récentes sont couvertes par divers médias locaux, soulignant l'importance des décisions prises au niveau communal et régional.
Les commentaires d'experts, tels que Claude Richard, consultant en développement durable, renforcent l'idée que « l'avenir de l'agriculture doit se construire par la coopération et l'innovation. » Les attentes sont élevées, mais avec une approche collaborative, la chambre d'agriculture espère ouvrir de nouvelles perspectives pour les agriculteurs du Loir-et-Cher.







