Jacqueline et Pierre, deux octogénaires vivants à Vertou, Loire-Atlantique, n'en reviennent pas. Après avoir reçu trois contraventions pour stationnement impayé, chaque fois pour leur Twingo blanche, garée devant chez eux, ils sont perplexes. Il faut dire que leur voiture, immatriculée à Paris, ne bouge presque jamais. Une amende le 20 janvier, une autre le 10 octobre et enfin une troisième le 19 novembre : leurs mésaventures ont des allures de comédie absurde dont se moquerait un George Orwell.
Pourtant, l'immatriculation mentionnée sur les contraventions est bel et bien celle de leur véhicule. Selon plusieurs médias français, notamment Le Monde et Ouest-France, ce cas soulève des questions cruciales sur l'efficacité et la fiabilité des systèmes informatisés d'aménagement urbain.
Des experts font écho à leur situation, affirmant que les systèmes automatisés doivent être scrutés de près pour éviter des erreurs préjudiciables. “Nous vivons une époque où l'humain est souvent mis de côté au profit de la technologie, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la justice,” a déclaré un spécialiste en droit administratif.
Jacqueline et Pierre ont même déposé une plainte pour demander des clarifications sur ces contraventions. “Nous sommes fatigués de devoir prouver notre innocence face à un système qui se veut efficient mais qui manifeste des lacunes,” expliquent-ils. Leur histoire, comme celle d'autres utilisateurs du numérique, devrait inciter les autorités à reconsidérer leur approche face aux problèmes de stationnement urbain.







