À partir du 1er janvier 2024, tous les véhicules soumis au contrôle technique seront scrutés pour détecter la présence d'airbags Takata de classe "stop drive". Cette initiative, annoncée par le ministère des Transports, vise à assurer la sécurité des automobilistes confrontés à ce risque potentiel.
Avec environ 1,3 million de véhicules encore sur les routes équipés de ces airbags jugés dangereux, le gouvernement a décidé d'intégrer cette vérification dans les critères de contre-visite lors du contrôle technique. En effet, si un véhicule est identifié avec un airbag Takata de classe "stop drive", il ne pourra pas circuler tant qu'il n'aura pas été réparé par un professionnel agréé.
Cette pratique s'ajoute aux vérifications habituelles pour les défauts majeurs tels que l'absence de freinage ou de rétroviseurs, soulignant l'importance accrue accordée à la sécurité routière. Pour éviter cette situation regrettable, les propriétaires de véhicules sont invités à se renseigner dès maintenant sur la plateforme du ministère des Transports afin de vérifier si leur voiture est concernée.
Les répercussions de ces airbags défectueux sont alarmantes : au moins 46 accidents, dont 20 mortels, ont été attribués à des explosions causées par des airbags Takata en France, la majorité de ces incidents ayant eu lieu dans les collectivités d'outre-mer. Les experts en sécurité routière mettent en garde sur le fait que ces airbags, qui contiennent un gaz propulseur, peuvent se dégrader au fil du temps, surtout dans les environnements chauds et humides.
Takata, l'entreprise japonaise à l'origine de ces dispositifs défaillants, est désormais en faillite et a fait l'objet de nombreux scandales au cours de la dernière décennie, mais le problème persiste en raison de la lenteur des rappels et des réparations. Les experts conseillent aux automobilistes de prendre des mesures proactives pour s'assurer que leurs airbags sont sûrs, afin de protéger leur vie et celle des autres usagers de la route.
À l'heure actuelle, cette initiative vise à renforcer la sensibilisation des conducteurs et à leur assurer une sécurité optimale. En intégrant cette vérification au contrôle technique, le ministère espère réduire le nombre d'accidents tragiques liés à des dispositifs défectueux.







