Le 11 décembre, un résident de Seyches, une commune du Lot-et-Garonne, a fait une découverte macabre à proximité de son domicile. Dans un ruisseau, il a rencontré les dépouilles d'une dizaine de sangliers, comprenant têtes, peaux et viscères. Cette situation a rapidement suscité une vive réaction de la part des autorités locales, notamment du maire Emmanuel Vigo, qui a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux.
« Ces comportements sont inacceptables. Ils révèlent un absence totale de conscience écologique et un mépris des règles. La nature ne doit pas être traitée comme une décharge », a déclaré le maire dans un post Facebook. Il a qualifié ces actes de « barbares » et a annoncé son intention de porter plainte auprès des gendarmes pour identifier les responsables de cette atrocité.
Catherine Martin, experte en gestion de la faune, a ajouté que bien que laisser les sous-produits de gibier soit courant lors des battues, cela doit être fait de manière réglementée. Les chasseurs peuvent enterrer les restes, mais seulement dans le respect des quantités limitées et sans nuire à l'environnement. Anomalie dans ce cas, le phénomène ressemble plus à un charnier qu'à une pratique de chasse.
Bernard Da Ros, directeur de la société de chasse de Seyches, soutient également que ces actes sont peut-être le fait de braconniers, ce qui soulève de nouvelles inquiétudes parmi les membres de la communauté locale. En attendant, le maire a pris contact avec une société d’équarrissage pour procéder à l’évacuation des cadavres et à la restauration de la zone.
« À ceux qui ont commis de tels actes, sachez que c'est une honte pour notre communauté et pour notre environnement. » Le malaise grandissant face à de telles atrocités souligne l'importance d'une sensibilisation à la protection de la faune et de l'écologie. Les prochains jours pourraient révéler si les autorités parviendront à identifier et à traduire en justice les responsables de cette horreur.







