Le 2 décembre 2024, Angers a été le théâtre d'une tragédie lorsque Charlotte Le Gall, une cycliste de 57 ans, a été percutée par un poids lourd au carrefour des avenues Pasteur et Montaigne. Ce drame a choqué la communauté locale et soulevé des interrogations sur la sécurité des cyclistes dans les zones urbaines. Le conducteur, un homme de 49 ans, a été jugé pour homicide involontaire, mais a finalement été relaxé par le tribunal le 12 décembre 2025.
Lors du procès, il a été établi qu'il n'avait pas vu Charlotte dans ses angles morts au moment de l'accident. Les témoignages recueillis indiquent qu'il faisait preuve d'une conduite prudente et respectait les règlements de la route. Cependant, cette acquittement a suscité des critiques. De nombreux défenseurs de la sécurité routière, dont ceux de l’association "Prévention Routière", estiment que la législation actuelle n'exige pas suffisamment de protections pour les usagers vulnérables de la route. Dans une déclaration, un responsable de l'association a souligné : "Il est impératif de repenser la sécurité routière pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent."
Ce verdict a également mis en lumière des lacunes dans l'infrastructure routière d'Angers, qui a récemment été qualifiée de "zone à risque" par plusieurs utilisateurs de la route. Les cyclistes se sentent de plus en plus menacés par les poids lourds, ce qui a incité plusieurs d'entre eux à appeler à des mesures de sécurité accrues, y compris des pistes cyclables mieux balisées et des formations destinées aux conducteurs de poids lourds.
Alors que le débat sur la sécurité routière fait rage, la question demeure : quelles actions seront entreprises pour protéger les cyclistes et réduire les accidents de la route en France ? Ce cas souligne l'urgence d'améliorations, non seulement sur le plan judiciaire, mais également dans l'éducation à la sécurité routière et l'aménagement des voies de circulation.







