À l’aube des élections municipales de 2026, la lutte pour l’influence politique à Nice, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, s’intensifie. La candidate écologiste Juliette Chesnel-Le Roux, soutenue par les socialistes et les communistes, tire les enseignements des précédentes élections, où Les Républicains et le Rassemblement national ont dominé. En 2020, Christian Estrosi et Philippe Vardon ont remporté la mise, laissant peu de place à la gauche sur la scène locale.
Juliette Chesnel-Le Roux propose désormais un programme d’union mettant en avant la gratuité progressive des transports pour tous les habitants de la métropole. Cette mesure, selon elle, doit d'abord bénéficier aux jeunes de moins de 26 ans et s'étendre ensuite aux familles en difficulté financière. Son objectif : permettre à tous d'accéder facilement aux transports en commun d'ici la fin de son mandat.
Dans un entretien accordé à Actu Nice, Chesnel-Le Roux souligne l'importance de cette initiative pour encourager des modes de transport plus respectueux de l'environnement. "La qualité de l'air est désastreuse dans la vallée des Paillons. En tant qu'écologiste, je ne peux que déplorer cette situation et je suis convaincue qu'il faut réduire la place de la voiture dans nos vies quotidiennes", affirme-t-elle.
Une vision pour l'avenir des transports en commun
En parallèle de la gratuité, l'extension des horaires de circulation des tramways est également au programme, notamment la nuit et le week-end. "Cela pourrait redynamiser la vie nocturne de notre centre-ville", avance-t-elle, appelant à une enquête sur la fréquentation des lignes de tram afin d'optimiser leur fonctionnement.
Face à cette dynamique, le maire sortant, Christian Estrosi, revendique des idées similaires, mais avec une portée plus réduite, suggérant la gratuité des transports pour les retraités uniquement. Cette position, vue par certains comme une manœuvre électorale, a suscité des critiques de la part de l’opposition.
Avec une vision claire sur l’avenir des transports à Nice, la liste de la gauche espère renverser la tendance. Alors que les enjeux écologiques deviennent de plus en plus pressants, les électeurs de Nice seront en mesure de choisir entre deux approches : celle qui privilégie la voiture ou celle qui investit dans les mobilités douces et durables.







