Dans la nuit du 11 au 12 décembre 2025, un nouveau radar autonome installé à Saint-Christophe-sur-Roc, entre Parthenay et Niort, a été entièrement incendié. Ce dispositif, mis en place le 27 novembre, n'était pas encore opérationnel. Des vestiges, tels que des pneus brûlés, ont été retrouvés à proximité, indiquant la nature volontaire de cet acte.
Ce vandalisme a été observé par un journaliste de La Nouvelle République alors qu'il circulait sur la route, signalant une situation préoccupante pour la sécurité routière dans le département. Le radar, qui devait contribuer à la régulation de la vitesse et à la sécurité des usagers, est désormais un symbole de dégradation dans la région.
Ce n’est pas une première. Au cours des semaines précédentes, plusieurs radars dans le département ont été la cible de dégradations similaires. En début décembre, des appareils à Niort et Chauray avaient été neutralisés avec du ruban rose, un acte souvent associé à des revendications du milieu agricole, en colère contre certains accords internationaux.
Les experts en sécurité routière s’inquiètent de cette tendance. Selon un responsable de la sécurité routière, "ces actes de vandalisme risquent de compromettre des efforts importants pour réduire les accidents de la route. Une mobilisation collective est nécessaire pour protéger ces dispositifs". La situation dans le département souligne un climat de mécontentement qui n’épargne pas non plus les mesures mises en place par les autorités.
Ces événements soulèvent des questions cruciales quant à la sécurité des infrastructures routières et aux mesures à prendre pour protéger ces dispositifs d'alerte qui visent à sauver des vies. Le ministère de l'Intérieur a récemment évoqué une nouvelle campagne pour sensibiliser les usagers de la route sur l'importance du respect des limitation de vitesse. Reste à savoir si ces initiatives seront suffisantes pour endiguer la vague de vandalisme observée.







