Ernesto Cesar Torres, pédiatre de 74 ans, a été reconnu coupable d'abus sexuels sur une patiente de 11 ans par un tribunal du Maryland. À l'issue de son procès, le médecin a écopé d'une peine de 30 ans de prison, avec des soupçons d'autres victimes se manifestant.
Au cœur de cette affaire troublante, Torres a argué que de prétendues "entités démoniaques" avaient poussé ses jeunes patientes à mentir sur leurs accusations. Cette défense aberrante a suscité une vague d'indignation parmi les experts et les acteurs de la justice. CBS News rapporte que le pédiatre a été arrêté suite à un signalement de la mère d'une fillette qui se plaignait d'un comportement inapproprié lors d'un examen médical.
La fillette, à l'époque âgée de 11 ans, a indiqué que le médecin l'avait mise mal à l'aise en touchant des zones intimes de son corps. Cette déclaration a été suivie par d'autres témoignages alarmants, menant à la découverte d'au moins 24 victimes au cours de l'enquête, mettant en lumière des abus ayant perduré pendant près de quatre décennies, de 1980 à 2018.
Tandis que le pédiatre maintenait son innocence et rejetait la responsabilité sur les victimes, un rapport du bureau du procureur général du comté de Frederick a révélé que cette affaire n'était qu'un exemple parmi de nombreux cas d'abus sexuels dans le domaine médical. Les avocats spécialisés, comme ceux de Le Parisien, soulignent l'importance de signaler de tels abus pour prévenir d'autres tragédies.
Lors de son procès, les proches de la victime ont exprimé leur terreur face à la façon dont Torres a tenté de manipuler et d'intimider les filles en rejetant la faute. "Je ne peux plus faire confiance à l'autorité masculine. On m'a volé mon enfance", a déclaré une victime lors de l'audience. La condamnation prononcée par le tribunal reflète un besoin urgent d'assurer la sécurité des jeunes, en particulier dans les espaces de soins médicaux.
À sa libération, Torres sera contraint de s'enregistrer en tant que délinquant sexuel à vie et purgera cinq ans de probation. Le procureur général a souligné qu'il pourrait exister d'autres victimes qui n'ont pas encore osé parler, les encourageant à se manifester pour obtenir justice.







