Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, s'est montré convaincu lors d'une récente rencontre avec l'Association des journalistes économiques et financiers que le budget de l'État sera adopté avant la fin de l'année. Il a déclaré : "Je reste persuadé qu'une adoption rapide est envisageable."
Les objectifs gouvernementaux visent un déficit public limité à moins de 5% du PIB d'ici 2026. Pour réaliser cette ambition, le gouvernement devra identifier 4,5 milliards d'euros d'économies. Ceci est essentiel pour compenser le coût des concessions faites lors de l'adoption du budget de la Sécurité sociale.
Le ministre a salué le vote positif des députés sur le budget de la Sécurité sociale, témoignant d'une capacité à rassembler au-delà des clivages politiques. "La barre reste haute, mais nous avons un chemin à suivre, et il faut que chacun y mette du sien", a-t-il souligné.
Les écarts de position entre les deux chambres du Parlement continuent de compliquer les négociations. La nécessité de garder le déficit sous les 5% du PIB impose une vigilance accrue sur les dépenses et les recettes publiques. Lescure a affirmé être le garant de cet équilibre, veillant à ce que les entreprises ne soient pas les seules à supporter le fardeau de ces ajustements.
La situation actuelle laisse peu de marge d'erreur. Selon des experts en économie, des mesures fermes et rapides seront requises pour éviter un aggravement de la situation budgétaire. Comme l'exprime le célèbre économiste Pierre Cahuc, "une gestion prudente des finances publiques est nécessaire pour préserver la confiance des investisseurs et des citoyens". L’enjeu est de taille, et le temps presse pour que le gouvernement prenne des décisions judicieuses, en jouant sur les économies plutôt que sur de nouvelles taxes.







