Une enquête a été lancée après la découverte choquante de deux corps dans le hall d’un immeuble à Salon-de-Provence, le 10 décembre. Les victimes, un homme et une femme octogénaires, ont été tuées par arme à feu. Selon les premières informations, l’homme, qui était l’ex-compagnon de la femme, serait responsable de ce drame.
Les autorités ont été alertées aux alentours de 19h par un voisin inquiet. À leur arrivée, les policiers ont trouvé les deux corps près de la porte d’entrée. La femme était assise tandis que l’homme était allongé sur le sol. Deux armes à feu ont été retrouvées à proximité, conformément aux détails rapportés par Le Parisien.
Un drame prévisible ?
Des sources proches de l’enquête évoquent un possible féminicide suivi d’un suicide. Ainsi, une lettre manuscrite laissée sur les lieux contiendrait des confessions de l’homme, révélant son intention de mettre fin à la vie de son ex-compagne avant de se suicider. Les voisins ont également mentionné que le couple était en instance de divorce, un contexte qui pourrait expliquer la tragédie. « La femme semblait être terrorisée par son ancien compagnon », a conféré une voisine, ce qui soulève des préoccupations sur la violence domestique au sein de leur relation.
Ce drame tragique n’est pas sans rappeler d’autres incidents similaires en France, où la violence envers les femmes continue de faire l’actualité. Des experts en psychologie et en violence domestique craignent que ce cas soit, malheureusement, un exemple courant de la manière dont les conflits relationnels peuvent prendre des tournures tragiques.
La situation soulève des questions sérieuses sur le soutien disponible pour les victimes de violences conjugales, surtout pour des personnes âgées qui peuvent être encore plus vulnérables. En effet, selon une étude menée par le CNRS, la violence conjugale touche des couples de tout âge, mais les personnes âgées peuvent souvent se sentir piégées par des liens émotionnels complexes et une dépendance financière.







