Dans une salle d'audience à Nantes, une mère de 43 ans a fait face à la justice pour des actes de violence contre ses cinq enfants, révélés en janvier 2025 par son fils aîné.
« Au début, je croyais que c’était de l’éducation », a exprimé l’un des enfants lors des audiences. Les faits se sont déroulés entre 2018 et 2025, ce qui a amené la cour à examiner une série d'incidents perturbants.
La prévenue, qui ne présente pas d'antécédents judiciaires, n'a pas reconnu les accusations, affirmant : « Ce qu’ils ont dit, c’était inventé. Je n’ai jamais fait ça. » Pourtant, les témoignages troublants, notamment celui du fils aîné âgé de 15 ans, ont suscité l’indignation. Après avoir vécu chez son père, il s'est confié à son infirmière scolaire, provoquant ainsi une enquête policière.
Les épisodes de violences évoqués comprennent des sévices physiques extrêmes, comme des coups avec un balai et l'application de piment sur les parties intimes. Selon un rapport de Ouest-France, ces actes étaient souvent justifiés par la mère comme des mesures éducatives. L’un des enfants a même rapporté avoir subi des violences répétées, telles que des coups avec divers objets, y compris des cuillères en bois et des vêtements.
La justice a énoncé une peine de deux ans de prison avec sursis, assortie d'une interdiction de contact avec les enfants et d'une obligation de suivi psychologique. Les magistrats ont également décidé du retrait de l’autorité parentale, une mesure qui a été saluée par des experts en protection de l’enfance. Le Dr Martin Dupuis, psychologue spécialiste des familles, a déclaré : « Ces situations sont tragiques et montrent à quel point il est crucial de dénoncer les abus. »
Les compagnons locaux de l'instance judiciaire évoquent également l'importance de la surveillance et de l'éducation des parents, soulignant le rôle des établissements scolaires dans la protection des jeunes victimes. Ce dossier met en lumière la nécessité d'une sensibilisation accrue aux violences parentales, souvent invisibles.
En conclusion, cette affaire fait écho à d'autres cas en France, où des enfants ont subi des traitements similaires. Il est essentiel de briser le silence et d'agir rapidement pour protéger ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes.







