Un jeune homme de 21 ans, originaire d'Azerbaïdjan, comparaît ce vendredi 12 décembre au tribunal correctionnel de Saint-Nazaire pour des accusations d'apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux.
Arrivé en France en 2019 avec sa famille, le jeune homme, qui est actuellement en détention, maintient son innocence face aux faits qui lui sont reprochés. Selon des sources judiciaires, il a été arrêté il y a deux semaines et avait déjà été entendu lors d'une comparution immédiate le 28 novembre dernier. Il lui est reproché d'avoir partagé des contenus en ligne qualifiés d'apologie du terrorisme.
Les autorités affirment que ses publications, bien que réprouvées par la loi, ne sont pas le reflet d'une personnalité criminelle. Les enquêtes ont révélé qu’il n’avait aucun antécédent judiciaire. Son avocat, Me Laurice Douvisi-Morris, soutient que son client possède une « personnalité rassurante » et a exprimé son souhait d'obtenir un délai pour mieux préparer sa défense.
Le procureur a, quant à lui, souligné la gravité des actes reprochés, exprimant des préoccupations quant à la portée de ces publications. Selon des spécialistes, l'apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux représente un défi pour les forces de l'ordre, qui doivent naviguer entre la liberté d'expression et la prévention de la radicalisation. Ces préoccupations sont partagées par des experts du domaine, qui soulignent la nécessité d'une vigilance accrue sur les réseaux sociaux.
Ce procès soulève des questions importantes sur la responsabilité des jeunes sur Internet et l'impact des réseaux sociaux dans la propagation d'idées extrémistes. Des débats plus larges sur la régulation de ces plateformes pourraient également émerger en conséquence de cette affaire.







