Le groupe de prêt-à-porter IKKS, récemment placé en redressement judiciaire, a trouvé un repreneur. Cependant, cette reprise s'accompagne d'une décision difficile : environ 500 emplois seront supprimés, réduisant l'effectif total à 546 postes sur 1.049 en France. Cette nouvelle a été confirmée par le jugement du tribunal des activités économiques de Paris, dévoilé ce vendredi.
Santiago Cucci, président de la holding HoldIKKS et un expert de l'industrie textile, ainsi que Michaël Benabou, cofondateur de Veepee (anciennement Vente-privée), sont derrière cette offre de reprise. Ils prévoient de conserver 119 points de vente, un aspect crucial pour maintenir la présence de la marque sur le marché.
Avec une forte empreinte en France et à l'international, IKKS gérait fin août 473 points de vente dans l'Hexagone et 11 autres pays, et comptait près de 1.287 salariés à l'échelle mondiale. La marque, fondée en 1987, est reconnue pour son positionnement haut de gamme dans le secteur du prêt-à-porter pour toute la famille. Son siège social est situé dans le Maine-et-Loire.
Les observateurs de l'industrie soulignent que bien que la reprise soit une lueur d'espoir, la perte de tant d'emplois soulève des préoccupations quant à l'avenir du personnel restant et du positionnement de la marque sur un marché déjà saturé. Comme le note une analyse de Le Monde, cette restructuration pourrait être vue comme une opportunité pour réinventer le modèle économique d'IKKS en s'alignant davantage sur les attentes des consommateurs actuels.
Les experts en économie se questionnent sur la durabilité de cette reprise et son impact à long terme. Selon un représentant du syndicat CFDT, "Cette situation met en lumière la fragilité des entreprises face aux crises économiques. Une attention particulière doit être accordée aux travailleurs touchés par ces changements dramatiques."







