Accélérer le processus de vaccination est devenu un impératif pour le ministre du Commerce, qui a exprimé ce vendredi sur Europe 1 la nécessité de lutter contre la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) chez les bovins. Cette mesure fait suite à des mobilisations croissantes d'agriculteurs, opposés à l'euthanasie de leurs animaux imposée par les autorités, comme l'a rapporté Le Monde.
"La solution réside dans le vaccin", a déclaré le ministre, soulignant l'urgence de maîtriser cette maladie qui représente un véritable fléau pour l'élevage.
D'après un communiqué du ministère, les zones de vaccination obligatoire pour les bovins ont été élargies en raison d'une détérioration soudaine de la situation sanitaire, avec l'apparition récente de cas dans le Sud-Ouest, comme en Ariège et dans les Hautes-Pyrénées. Ces régions, touchées pour la première fois depuis juin 2025, nécessitent une intervention urgente.
Le gouvernement a ainsi instauré une nouvelle zone réglementée destinée à contenir la propagation de la maladie, comprenant des départements comme l'Aude et la Haute-Garonne. Dans ces zones, tous les bovins doivent être vaccinés et leur déplacement est limité, sauf vers un abattoir. Ce tournant dans la politique de vaccination a été décidé en réponse à la montée des cas et aux clameurs des agriculteurs, qui continuent à s’opposer à l'abattage de troupeaux entiers lors de détections de la DNC.
La dermatose nodulaire contagieuse, bien que non transmissible aux humains, est particulièrement mortelle pour le bétail. Les experts de l’École nationale vétérinaire de Toulouse affirment qu'une approche préventive à travers la vaccination pourrait potentiellement sauver des milliers d'animaux.
Avec cette décision, le ministère souhaite également rassurer le public et les éleveurs sur le fait que la propagation de la DNC peut être maîtrisée si des mesures adéquates sont mises en œuvre. En matière de santé animale, une vaccination proactive est la stratégie la plus efficace, comme corroboré par divers spécialistes du secteur.
Alors que le débat se poursuit, il est indispensable de concilier les intérêts vétérinaires avec les préoccupations des éleveurs, qui vivent des moments difficiles face à ces réglementations. La communication autour de la nécessité de la vaccination doit être renforcée pour éviter toute forme de mécontentement.







