Bruno Retailleau rêve d'une union des droites avec le Rassemblement national

Bruno Retailleau appelle à l'union des droites pour les prochaines élections.
Bruno Retailleau rêve d'une union des droites avec le Rassemblement national
« Je souhaite qu’il y ait un candidat Les Républicains » en 2027, a martelé ce dimanche Bruno Retailleau © Crédit photo : THOMAS SAMSON / AFP

Lors d'une récente intervention sur BFMTV, Bruno Retailleau, président des Républicains et ancien ministre de l'Intérieur, a mis en avant l'importance d'une union des droites en vue des prochaines échéances électorales. Il a expressément adressé un message aux électeurs du Rassemblement national (RN), affirmant que cette collaboration devrait se manifester « dans les urnes ». Retailleau ne semble pas croire en une simple « tambouille d’appareils », qu'il considère comme inutile. Au lieu de cela, il défend l'idée d'une alliance qui se construise réellement sur le terrain électoral.

Alors que l'idée d'une telle union prend de l'ampleur, notamment avec les élections municipales de mars à l'horizon, les dirigeants des Républicains semblent maintenir une certaine ambiguïté sur le sujet. Les déclarations récentes de Laurent Wauquiez et de Retailleau n'ont fait qu'ajouter à cette confusion. En effet, Wauquiez a déclaré sur TF1 qu'il préférait un « tout sauf La France insoumise » aux municipales, insinuant même que voter pour un candidat RN pouvait être une option, tandis que Retailleau, dans un autre registre, a critiqué le RN en mentionnant son « ADN socialiste » sur Sud Radio.

Malgré ces disparités, Retailleau est ferme : « Je souhaite qu'il y ait un candidat Les Républicains en 2027 », a-t-il exprimé dimanche. Il est conscient des enjeux à venir et prépare un projet politique, bien qu'il ne soit pas encore certain de porter lui-même les couleurs du parti en 2027. L'union des droites semble être en effet une priorité, mais la question reste de savoir sous quelle forme elle se concrétisera.

Quoiqu'il en soit, Retailleau a affirmé qu'il n'encouragerait jamais un vote en faveur de La France insoumise. Selon lui, l'alternative serait une consigne de liberté pour ses électeurs, laissant ouverte la possibilité de choisir d'autres candidats. Il a également souligné que « le Rassemblement national appartient à l’arc républicain, contrairement à La France insoumise ». Cette affirmation marque un tournant dans la stratégie des Républicains, qui tentent de se repositionner face à une gauche qu'ils considèrent de plus en plus comme une menace.

Ces déclarations ne manqueront pas d'alimenter le débat autour de la réforme de la droite en France et de la possibilité d'une coalition efficace avant les prochaines élections. À suivre, donc, alors que les enjeux politiques s'intensifient.

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