Depuis 2024, Ehab Abou Jazar, ancien joueur et défenseur engagé, coache l'équipe nationale de football palestinienne depuis Doha. La situation à Gaza, marquée par les destructions et les déplacements, a mis un terme aux activités sportives locales, déplaçant de nombreux athlètes dans d'autres régions. Pourtant, la passion pour le football demeure un puissant vecteur d'unité pour les Palestiniens.
Dans un contexte aussi difficile, Ehab trouve sa source d'inspiration auprès de sa mère, qui vit dans des conditions précaires à Gaza après que leur maison a été réduite à néant. Elle et d'autres membres de sa famille font de leur mieux pour suivre les matchs de l’équipe à la télévision, organisant même des quarts de génération d’électricité pour ne pas rater un instant. « Nous sommes comme une grande famille, représentant tous les Palestiniens », confie l’entraîneur.
L'impact de l'équipe va au-delà du sport : les joueurs sont conscients qu'ils apportent un peu de répit et d'espoir à ceux qui souffrent au quotidien. « Lorsque nous jouons, nous ressentons une pression positive qui nous pousse à nous battre jusqu'au bout », affirme Ehab.
Aux yeux d’observateurs comme l'analyste sportif Jean Leroux, cette équipe est un symbole de résilience. « C’est incroyable comment le simple fait de jouer au football peut rapprocher les gens dans des moments si sombres », dit-il.
Des événements récents montrent que malgré l'adversité, le football continue d'unir la population. Ce sentiment d'espoir est crucial et les matchs de l'équipe nationale deviennent des instants où les Gazaouis oublient, même brièvement, les réalités de leur quotidien.
Ensemble, joueurs et entraîneurs redéfinissent ce que signifie « jouer pour son pays », non seulement sur le terrain, mais aussi dans les cœurs de leurs compatriotes. Ils incarnent une lumière d'espoir pour Gaza et un message de paix à tous.







