Le corps de Jacques Boyer, âgé de 75 ans, a été découvert ce dimanche 7 décembre, après sa disparition survenue le 5 octobre dernier. L'octogénaire était parti à la cueillette des champignons près de La Chapelle, dans la région de Cros-de-Géorand, lorsque sa compagne a signalé son absence à son retour au véhicule. Selon des sources de Le Dauphiné Libéré, la famille a mené un appel à témoins et organisé plusieurs recherches, soutenus par les gendarmes locaux et des bénévoles.
Malgré les efforts soutenus, le corps de Jacques a été retrouvé à près de 700 mètres du lieu de sa disparition, dissimulé sous une épaisse végétation. Joël Boyer, son fils, a exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux : « C’est avec une immense tristesse, mais aussi un certain soulagement, que nous avons retrouvé le corps de mon père ». Il a également souligné l'ironie de la situation, la zone ayant été explorée à maintes reprises sans succès.
Les autorités judiciaires de Privas ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de la mort. Une autopsie, ainsi que d'autres analyses, ont été ordonnées pour clarifier les circonstances entourant cette tragédie. Les experts en psychologie, tels que le Dr Philippe Dupuy, estiment que la découverte d’un corps après une longue période de recherche peut susciter des émotions ambivalentes chez les familles, oscillant entre le soulagement et la douleur. Cette situation illustre également les défis que représentent les disparitions en milieu rural, souvent compliquées par la densité de la végétation.
Alors que la communauté se remet de ce choc, des questions demeurent quant à la sécurité des collectes de champignons dans des zones isolées, incitant les autorités à rappeler l’importance de prévenir les proches avant de s’aventurer seuls dans des lieux difficiles d’accès.







