Depuis le week-end dernier, des échouages massifs de vélelles, ces organismes marins également connus sous le nom de barques de Saint-Jean ou de Saint-Pierre, ont été observés sur les plages de l'ouest de la France, notamment aux Sables-d'Olonne et près de Pornic.
Les images partagées sur les réseaux sociaux montrent des rivages teintés de bleu, attirant la curiosité des passants. Selon Météo France, ce phénomène est en grande partie dû aux vents violents générés par la tempête Davide, qui a poussé ces créatures vers les côtes. Ces vélelles, bien que non dangereuses, peuvent provoquer de fortes odeurs lors de leur décomposition, comme l'indique le Parc naturel marin d'Iroise.
Il est important de noter que ces organismes flottants, appartenant au groupe du pleuston, diffèrent des méduses par leur structure et leur mode de vie. En effet, leur flotteur leur permet de se maintenir à la surface de l'eau, se laissant porter par les courants et les vents.
Leur nom scientifique, Velella velella, évoque leur caractéristiques : une membrane cartilagineuse en forme de voile qui favorise leur flottabilité. Au fil du temps et des conditions climatiques, la présence de ces animaux sur les plages pourrait devenir plus fréquente, ce qui inquiète certains experts, comme ceux de l'organisme Doris, qui soulignent l'impact potentiel du changement climatique sur la biodiversité marine.
Parmi les risques liés à ces échouages, il convient de mentionner les irritations cutanées potentielles que certaines personnes pourraient ressentir en cas de contact avec les vélelles. Les professionnels de la santé recommandent de faire preuve de prudence, en évitant notamment de toucher son visage après avoir manipulé ces organismes.
Il est crucial de ne pas les confondre avec la physalie, un organisme possédant des tentacules venimeux pouvant causer de graves blessures. Les deux présentent des similitudes, mais la physalie, souvent surnommée « galère portugaise », est beaucoup plus dangereuse. La prévention est essentielle, surtout pour les enfants qui sont souvent plus sensibles.
Cette recrudescence des vélelles a suscité des réactions variées parmi la population. Alors que certains voient cela comme un phénomène naturel intriguant, d'autres s'inquiètent pour l'impact environnemental à plus long terme.
Avec les tempêtes de l'hiver à venir, il n'est pas exclu que d'autres vagues de vélelles suivent celles observées ce week-end, augmentant leur présence sur nos plages tout en rappelant la délicate balance de nos écosystèmes marins.







