Le terme "naked roads" provient d'Europe du Nord et traduit littéralement en français par "routes nues", évoquant un concept qui fait déjà débat dans plusieurs municipalités. Ce principe, adopté par certains candidats aux élections locales, prône la suppression de toute signalisation routière : adieu feux tricolores, panneaux de stop, et autres dispositifs de sécurité. Au lieu de cela, une approche plus minimaliste est envisagée pour voir comment les conducteurs et piétons interagiront sans ces repères.
Louis Sarkozy, candidat à la mairie de Menton, est l'un des fervents défenseurs de cette méthode. Selon lui, cette réforme pourrait mener à une circulation plus fluide et à une diminution des conflits associés à des règles jugées trop restrictives. Toutefois, ce projet a déjà suscité des critiques virulentes sur sa faisabilité.
Des experts, tels que le professeur en urbanisme Jean-Pierre Dupont, expriment leurs réserves : "La suppression de la signalisation pourrait entraîner une hausse des accidents, car les usagers de la route dépendent de ces indications pour naviguer en toute sécurité". Le Monde souligne également que cette initiative pourrait engendrer davantage de confusion, notamment pour les piétons, qui risqueraient d'être privés de trottoirs sécurisés.
Dans cette optique, les "naked roads" semblent également témoigner d'une volonté politique de repenser l'espace urbain et les interactions. Certains soutiennent que cette initiative pourrait favoriser une cohabitation plus harmonieuse entre usagers, tandis que d'autres craignent une anarchie sur les routes. Le défi reste donc de trouver un équilibre entre innovation et sécurité.
Quoi qu'il en soit, la question des "routes nues" ouvre un débat nécessaire sur l'évolution des lois de la route en France et leur impact sur la sécurité des citoyens.







