Un tragique incident a secoué Cannes, où un homme d'une vingtaine d'années a été mortellement abattu dans la soirée du 8 décembre, dans le quartier résidentiel de La Bocca. La police, qui suspecte un possible règlement de comptes, a confirmé que la victime avait été touchée par plusieurs balles et n'a pas survécu à ses blessures.
Les secours, dépêchés sur place suite à des appels relatifs à des coups de feu, ont trouvé l'individu grièvement blessé dans un immeuble. Selon des sources policières, la victime était connue des forces de l'ordre, même si La Bocca n'est pas considérée comme une zone à risque. David Lisnard, le maire de Cannes, a condamné cet acte de violence en qualifiant la situation d'"extrêmement grave et révoltante".
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il a souligné que le meurtre s'est produit à l'intérieur d'un bâtiment et non sur la voie publique, accentuant ainsi la gravité de l'affaire. Le maire a martelé que le contexte rappelle un "règlement de comptes", en mettant en parallèle la situation actuelle avec la problématique de la violence armée qui sévit à Marseille et dans d'autres régions. Il a également mis en lumière la banalisation des armes à feu, ainsi que l'essor de certains réseaux criminels.
"Nous ne pouvons pas rester passifs face à cette montée des violences", a déclaré Lisnard. Dans un appel à action, il a enjoint les autorités à réagir rapidement et de manière significative, avertissant que sans un "sursaut sécuritaire", la France pourrait plonger dans un cycle de violence prolongé. L'aggravation de ce phénomène inquiète les habitants ainsi que les autorités locales, qui souhaitent restaurer la sécurité dans leurs quartiers.
Des experts en sécurité partagent l'avis du maire, soulignant que ce type d'incidents est symptomatique d'une tendance inquiétante. Selon un rapport récent d'un organisme de sécurité, la France fait face à une augmentation des violences armées, souvent liées à des luttes de pouvoir entre gangs. Ce meurtre tragique en est une illustration alarmante, et les communautés locales demandent des mesures concrètes pour inverser cette tendance.







