La magie de la Fête des Lumières à Lyon a été ternie ce samedi par des projections de messages hostiles visant les forces de police. Des phrases telles que « Non à l’État policier » et « la police blesse et tue » ont été affichées sur les murs de plusieurs bâtiments durant cet événement emblématique du début de décembre. Ce fait divers, rapporté par Le Figaro, a suscité des réactions virulentes de la part de variés acteurs publics.
Le syndicat Alliance Police a exprimé son indignation face à ces slogans, appelant cela une calomnie qui attise un climat de haine contre ceux qui veillent à la sécurité des citoyens. « Accuser la police de 'tuer' pendant que nous protégeons des milliers de personnes, c'est scandaleux », a déclaré le syndicat sur le réseau social X.
La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a condamné ces actes, les qualifiant d'« insupportables ». Elle a rappelé le rôle crucial des forces de police qui, notamment lors de la Fête des Lumières, sont présentes pour garantir la sécurité dans un contexte marqué par une menace terroriste substantielle. D'après ses propos, « plus de 500 policiers nationaux ainsi que des militaires de la gendarmerie assurent la sécurisation de cet événement ».
Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a également exprimé son soutien envers les forces de l'ordre, soulignant l'importance de leur travail au service de la communauté. « Ce sont ces mêmes agents qui contribuent à notre sécurité pendant ces quatre jours et tout au long de l'année », a-t-il ajouté.
Des experts en sécurité ont également pris la parole, affirmant que de tels messages, bien que relevant d'une expression libre, peuvent engendrer des divisions dans la société et éroder la confiance envers les institutions. Jean-Michel Aulas, candidat aux municipales, a condamné ces propos, affirmant qu'il s'agit d'une atteinte grave à l'intégrité des forces de l'ordre.
Le climat de tension autour des questions de sécurité et des interventions policières est souvent alimenté par des événements récents, laissant présager un débat plus large sur la place de la police dans la société française. À Lyon, ce cas particulier rappelle la nécessité d'un dialogue ouvert entre les citoyens et les institutions pour rétablir une confiance mutuelle.







