Dans la nuit du 5 au 6 décembre 2025, une rave-party illégale a débordé dans une friche industrielle à Carhaix, située dans le Finistère. Selon la gendarmerie, le nombre de participants aurait rapidement grimpé à environ 3000, rassemblant des teufeurs venus des quatre coins de la France pour célébrer les 30 ans des Trans Off, en marge du festival Trans Musicales de Rennes.
La situation, décrite comme surréaliste, a nécessité l’intervention des secours, permettant l’évacuation de huit personnes pour des raisons médicales. De plus, deux individus ont été placés en garde à vue, suite à la plainte déposée par le propriétaire du site, qui a vu ses locaux squattés. Des témoignages recueillis par France Bleu rapportent l'atmosphère festive mais tendue qui régnait alors, certains fêtards affirmant avoir simplement voulu célébrer la musique et l'unité.
Malgré le caractère illégal de l’événement, de nombreuses personnes y ont vu une occasion de ressentir la liberté que procure la musique en plein air. « Ces rassemblements, bien qu'illégaux, sont souvent des refuges pour ceux qui cherchent à s'exprimer librement », a déclaré un participant avant de retourner sur la piste de danse improvisée.
Les autorités, bien que conscientes du phénomène des raves sauvages, peinent à trouver un équilibre entre la sécurité publique et la liberté d'expression culturelle. D'après les analyses d'experts en sociologie des festivals, comme le professeur Thomas Lévy de l'Université de Rennes, « ces événements sont révélateurs d'un besoin profond de connexion sociale, surtout dans le contexte actuel où les rassemblements sont restreints ». La gendarmerie continue d'évaluer la situation alors que les teufeurs profitent de l'ambiance unique de la rave.







